Le GCO est un projet Inutile, Nuisible et Imposé !
INUTILE – Le GCO est un projet inutile parce qu’il ne règle rien des problématiques strasbourgeoises : bouchons et pollution. Le rapport du CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable) remis en 2013, montre que quel que soit le scénario retenu l’influence sur le trafic est infiniment dérisoire : de 6 à 14% d’un trafic estimé entre 160 000 et 180 000 véhicules / jour. L’argumentation des pros GCO et des médias à dire que le contournement va désengorger Strasbourg est un mensonge. Depuis 2017, les élu.e.s favorables au contournement, admettent qu’il est nécessaire de mettre en oeuvre des alternatives –reprenant une partie des arguments des opposants– sans pour autant remettre en question le projet. On se demande pourquoi ? Intérêts au service de Vinci ? En réalité, avec une véritable politique sur les déplacements multimodaux, la mise en place d’une écotaxe régionale couplée à d’autres dispositifs comme le télétravail, l’échelonnage différé par zone d’activités sur l’Eurométropole, l’utilité du contournement ne se justifie pas.
« A qui sert vraiment le contournement ? »
NUISIBLE – Le GCO a une emprise travaux estimés à 470 hectares pour un projet qui devrait faire perdre 350 hectares de terres et de forêts. Il est une menace pour la biodiversité : il coupe plusieurs corridors écologiques et met en péril plusieurs habitats d’espèces dont le grand hamster d’Alsace et le crapaud vert. Il menace la qualité de vie des habitants du Kochersberg et Ried de la Bruche sans qu’ils puissent profiter de l’infrastructure dépourvue de sorties hormis à Ittenheim (barreau de péage) et Duttlenheim pour la zone industrielle.
Climaticide, parce qu’il va transformer l’Alsace en couloir à camion, rendre la pollution plus diffuse et augmenter les risques sur la santé non pas de quelques habitants sur 24 km, mais sur l’ensemble des 172 km de Lauterbourg à Mulhouse.
« Leur intérêt n’est pas le nôtre !»
IMPOSE – La Région et notamment la CCI font croire à l’utilité du projet, alors qu’ils portent la responsabilité du bordel ambiant par leur inaction depuis bientôt 20 ans à n’avoir rien ou presque fait pour interagir sur le trafic. On nous impose à servir les intérêts d’une multinationale, ici Vinci, dont la seule préoccupation est la rentabilité au service de ses actionnaires grâce notamment à une juteuse concession de 55 ans. Pire, si Vinci n’atteint pas ses objectifs, c’est le contribuable qui mettra la différence, alors que l’autoroute sera à péage (s’imaginer un GCO gratuit est utopique puisque la notion de ‘péage’ est partie prenante de la concession).
le groupe terrain anti-GCO