Que pense-t-on de la lutte contre le GCO ? [3/4] – 2ème partie « COMMUNICATIONS, RENSEIGNEMENTS, CONTRE-ESPIONNAGE, REPRESSION »

Voici la fin de la 3ème partie de notre analyse de la lutte contre le GCO au regard du podcast de floraisons.blog, lui-même inspiré de l’ouvrage Full Spectrum Resistance.
Dans les deux premières parties, nous avions vu pourquoi se battre, la nécessité d’une diversité des tactiques, d’être solidaires dans notre lutte, comment recruter, comment nous aurions pu mieux nous organiser et nous protéger.

Dans cette partie, nous allons voir comment déjouer la surveillance et éviter la répression. Nous traitons toujours ce sujet au regard de ce que nous avons vécu à la ZAD du Moulin.

4. LE SYSTÈME JUDICIAIRE

Les personnes au pouvoir essayent d’arrêter et de poursuivre les membres de la résistance pour des motifs banals ou sans lien. Ils utilisent la police et le système légal pour harceler et entraver et criminaliser les activistes. Ils font passer des lois sévères et des coûts très élevés pour appauvrir les opposant·es, ce qui peut aussi servir à recruter des informateurs. // Actuellement, 30 militant.e.s ont été en procès pour avoir lutter contre le GCO. Les motifs d’accusation sont généralement outrage à agent et violence envers personnes dépositaires des forces de l’ordre alors que la plupart du temps c’est nous qui subissons des violences ! Sinon on a eu 3 personnes accusées de rassemblement interdit (après avoir affiché des banderoles à un pont) et aussi 13 personnes accusées de vol en réunion avec dégradations, ce qui était totalement infondé car aucun matériel n’a été ni volé ni dégradé ! Sur ce coup, ils auraient pu nous coller un truc style « rassemblement d’insurgés avec barricades » et ça, ça peut faire très mal niveau peine mais ça peut aussi médiatiser à un point phénoménal la lutte et faire rappliquer du monde. Ca, le procureur le sait très bien, c’est la raison pour laquelle ils nous collent toujours des accusations dépolitisées…//

Les arrestations arbitraires peuvent dévaster les mouvements en envoyant les activistes dans un labyrinthe judiciaire chronophage. Ce système sape le moral et détourne des objectifs de changement social. Certaines notes du FBI préconisent d’arrêter les dissident·es sur absolument tous les motifs possibles jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus payer les cautions et passent l’été en prison. L’usage de drogues et les délits non-politiques peuvent donc rendre les activistes plus vulnérables au harcèlement judiciaire.

Les activistes qui font face au système judiciaire ont besoin d’aide légale grâce à de bons avocats et de solidarité de la communauté. La première des solidarités est de ne rien dire à la police ou au tribunal, de garder le silence et refuser de donner des informations, même si la police a plus d’un tour dans son sac pour faire parler. // Lors de l’arrestation des 13 zadistes, tou.te.s ont parlé. Cela montre bien notre manque d’organisation face à la répression…// Un mouvement efficace va attirer la répression, et donc la prison, surtout pour les organisateurs et les activistes sur le front. La solidarité avec les prisonniers doit être sans faille. Un mouvement qui ne soutient pas ses prisonniers est une comédie. Écrivez et soutenez les prisonniers, démystifier votre vision de la prison pour décider quels risques vous êtes prêt·e à prendre.

5. VIOLENCE EXTRAJUDICIAIRE

Parfois les agents du contre-espionnage vont commettre des assassinats et accuser les groupes résistants. Parfois le gouvernement ne fait pas tout le boulot lui-même et encourage la violence d’autres partis, comme des groupes paramilitaires et des milices fascistes. // Nous ne l’avions pas divulgué mais au printemps, un 4*4 a foncé juste à côté de la tente d’un camarade en pleine nuit. Nous ignorons qui c’était. // Judi Bari, une écologiste, féministe et syndicaliste de Caroline du Nord était engagée dans une campagne contre la déforestation. En 1970, le FBI a piégé sa voiture avec une bombe à clous, qui tua presque Bari en explosant. Immédiatement après la détonation, le FBI l’arrêta, la qualifia de terroriste pendant des mois en faisant semblant d’enquêter. Au même moment l’industrie du bois fit circuler de faux tracts au nom d’Earth First! qui appelaient à attaquer les ouvriers et les médias. Tous les médias ne furent cependant pas dupes et reconnurent la supercherie du tract. Du fait de trop d’incohérences dans le dossier, les charges criminelles ne furent pas retenues. L’État peut déployer une force écrasante à n’importe quel endroit. Les groupes à visage découvert et clandestins ne peuvent donc pas défendre de position fixe. Comment se protéger ? Ces groupes utilisent donc des stratégies différentes pour faire face à la violence extrajudiciaire.

Les groupes, qu’ils soient clandestins ou non, construisent leur force organisationnelle, la solidarité, l’entraide pour augmenter leur résilience. Des communautés doivent être formées pour apporter soutien aux personnes ciblées par la police et leurs familles. Les organisations ne doivent pas être structurées autour de deux ou trois personnes clés. Si vous avez des compétences ou connaissances uniques, partagez-les au maximum. Ainsi si le groupe perd quelqu’un, il peut continuer de fonctionner. // De manière générale, la lutte contre le GCO a été structurée autour d’un petit nombre de personnes, du coup très surveillées. A la ZAD du Moulin, nous essayions d’éviter cela, d’éviter une centralisation de l’organisation autour de quelques personnes. Encore une fois et on ne le dira jamais assez, sans organisation collective, c’est un petit nombre de personnes qui risque de gérer beaucoup voire même de prendre le pouvoir. D’où l’importance de s’organiser, d’identifier différents pôles à assurer (communication en interne et externe, gestion de l’argent, événements à organiser, legal team, accueil des nouvelles et nouveaux…) pour pouvoir répartir les tâches sur le plus de monde possible.

Les groupes à visage découvert peuvent bien sûr utiliser la violence de l’État à leur avantage, utiliser les médias pour exposer la violence étatique et maximiser le soutien du public. // Nous avons opté pour cette stratégie lors des nombreux blocages de chantier et lors de l’opération Phoenix (reconstruction d’une cabane sur le tracé du GCO). // C’est plus compliqué pour les groupes clandestins qui se protègent en se cachant, en restant mobiles, et grâce à un sérieux contre-espionnage.

6. LOI MARTIALE ET CONTRÔLE DE LA POPULATION

Quand un mouvement de résistance est grand et a suffisamment de succès, les puissants peuvent mettre en place la loi martiale, des mesures contre-insurrectionnelles de sécurité trop importantes et envahissantes, des points de contrôle, comme c’est le cas en Palestine, ou dans tout pays totalitaire qui met en place des camps de concentration, c’est arrivé de nombreuses fois dans l’histoire. Le but de ces contrôles étendus est d’intimider la population et de briser leur soutien à la résistance. Les lois martiales augmentent le pouvoir d’arrêter et d’emprisonner de la police et diminuent les droits civils pour pouvoir réprimer toute forme de résistance. Ce genre de chose peut paraître hors sujet pour des organisateurs dans des pays privilégiés. Mais nous assistons récemment à une augmentation de l’autoritarisme et de la xénophobie dans le monde, accentuée par les déplacements de réfugié·es, les crises et le changement climatique.

Et ne mettons pas de côté le privilège blanc. Par exemple aux États-Unis d’Amérique, 1 adulte sur 31 est sous une forme de contrôle correctionnel, mais ce ratio s’élève à 1 adulte sur 11 pour les personnes noires, parfois 1 jeune homme sur 3 dans certaines villes. C’est une forme de loi martiale invisible pour les personnes privilégiées.

Face à ces mesures, les mouvements de résistance ont plusieurs options. Les organisations à visage découvert et leurs allié·es peuvent utiliser cette répression pour augmenter leur soutien dans la population, faire appel à des problèmes partagés avec le public comme la vie privée, la liberté de circulation, la réelle sécurité etc. Des campagnes de désobéissance civiles peuvent être organisées contre ces mesures de contrôle, et les outils de contrôles peuvent être détruits. Certains groupes à visage découvert choisissent de passer dans la clandestinité.

Les groupes clandestins organisent leurs propres contre-mesures, comme la fabrication de faux papiers, des efforts pour contourner les points de contrôle et faire circuler clandestinement des activistes ou des personnes persécutées par le gouvernement.

// Après l’évacuation de la ZAD, les gendarmes rôdaient beaucoup à Kolbsheim et aux alentours (en voiture, Duster… et en hélico pépouze ya du flouze!!), histoire de bien intimider la population et la décourager. Lors d’un blocage de chantier, une équipe en voiture s’est fait contrôler 4 fois sur le trajet par la gendarmerie!! Une fois même à l’arrêt en repartant du lieu de blocage, un gendarme a relevé que le nom sur la carte grise du véhicule n’était pas le même que sur la carte verte. C’est parfaitement légal donc bien connaître ses droits et les affirmer !!

7. CONCESSIONS PARTIELLES & COOPTATION

Quand toutes les autre méthodes pour réprimer la résistance ont échoué, il reste le fameux diviser pour mieux régner grâce à des concessions partielles et la cooptation. Les puissants peuvent offrir certaines concessions ou des « cadeaux » à certains segments de la population. Néanmoins cela ne doit pas être confondu avec une victoire en soi.

Pour toutes les personnes qui pensent encore qu’il faut utiliser la persuasion morale envers les gouvernements et les entreprises, que le pouvoir est un malentendu, l’analyse des stratégies de Stratfor est très enrichissante. Qu’est-ce que Stratfor ? Une société privée américaine spécialisée dans les renseignements. C’est une agence de renseignements qui aide les entreprises privées capitalistes à lutter contre les mouvements de résistance. Stratfor a eu notamment pour clients Nestlé, et des entreprises pétrolières faisant du profit dans l’apartheid d’Afrique du Sud.

La formule utilisée par Stratfor et d’autres compagnies de relations publiques pour détruire les mouvements sociaux est la suivante : Diviser les mouvements en 4 parties : les radicaux, les idéalistes, les réalistes et les opportunistes.

  • Les radicaux. Les personnes radicales veulent un changement profond, elles sont les « activistes leaders fanatiques ». Elles veulent « la justice sociale et l’émancipation politique » et « voient les entreprises multinationales comme intrinsèquement mauvaises ». Les personnes radicales sont vues comme les plus dangereuses pour les personnes au pouvoir, parce qu’elles ne peuvent pas être achetées ou embrouillées, et parce qu’elles recherchent un changement à long-terme, elles n’abandonnent pas facilement après une défaite. Les personnes radicales ne peuvent être neutralisées qu’en les isolant de leurs sympathisant·es et du reste du mouvement.
  • Les idéalistes. Des personnes qui croient en une position morale pour elle-même, elles veulent voir « un monde parfait ». Stratfor les considère altruistes mais « naïves ». Les idéalistes sont crédibles auprès du public car ils et elles ont un pur altruisme, et c’est très puissant qu’ils et elles s’allient avec les radicaux. Mais la croyance idéaliste dans la perfection est aussi leur vulnérabilité. Stratfor et compagnie s’en occupent en brouillant les cartes (par exemple « C’est mieux de faire venir le pétrole du Canada plutôt que du Moyen-Orient. Si vous êtes contre les sables bitumineux, vous soutenez la violation des droits humains en Arabie Saoudite ! »). L’objectif est d’embrouiller les idéalistes, de rendre la perfection inatteignable, et de les convertir en réalistes.
  • Les réalistes. Dans le jargon de Stratfor, ce sont les personnes qui sont le plus prêtes à faire des compromis avec les institutions. Elles veulent des changements superficiels plutôt que profonds. Elles sont un type de personnes libérales qui peuvent être traitées « sérieusement » et projetées contre les idéalistes et les radicaux. L’approche de Stratfor est de coopter les activistes et groupes « réalistes », en faire des participants dans des mascarades de coalitions, afin de donner un vernis de changement social au business as usual.
  • Les opportunistes. Ce sont les personnes qui recherchent des gains personnels comme l’argent ou la gloire. Certaines d’entre elles recherchent surtout un job alors que d’autres sont des vraies activistes qui cherchent la célébrité en même temps que les victoires superficielles. Les opportunistes changent leurs positions en fonction des tendances, elles gardent une approche libérale tant que ça peut leur apporter du respect et de l’argent, mais peuvent permuter vers une approche plus militante si le vent tourne ou qu’un scandale éclate. La doctrine de Stratfor est de les acheter en leur donnant un job ou une concession facile et superficielle en sachant qu’elles vont se désintéresser et passer à autre chose.

// A la ZAD, il y a eu surtout des radicaux et des idéalistes, ce qui peut expliquer la belle synergie que l’on a pu connaître à l’hiver et au printemps 2019. De manière générale dans la lutte contre le GCO, il y a probablement des 4 catégories présentées ici. Pas mal de réalistes dans le collectif GCO non merci, obnubilés par l’enjeu de l’autoroute uniquement et ne voyant d’autres manières d’agir que les recours juridiques. En opportuniste, on a par ex. le maire de Vendenheim Philippe Pfrimmer, initialement contre le GCO et qui a préféré négocier avec Vinci pour avoir des murs anti-bruit sur son ban communal. Un vendu comme on les aime ! La grande question sans réponse : est-ce qu’une agence du type Stratfor s’est occupée de nous ?? Flippant, bref, ça ne doit pas nous empêcher de continuer à agir (sur cette lutte ou dans d’autres luttes) tout en ayant conscience de cela… //

Les concessions partielles offertes par le pouvoir sont généralement calculées pour saper le mouvement de résistance et donner l’impression que celles et ceux au pouvoir ne sont « pas si mauvais » ou qu’ils et elles ont changé leur façon de faire. Le but est d’abord d’avoir l’air de concéder certaines demandes, et plus spécifiquement de diviser le mouvement entre celles et ceux qui veulent continuer de se battre et les autres qui acceptent de coopérer. Les bureaux de contre-espionnage vont pour cela essayer de comprendre les fractures possibles au sein d’un mouvement, ce qui peut diviser en suivant les différents seuils de ce qui est considéré comme un succès. Gagner des concessions n’est pas la même chose que remporter la victoire. Mais forcer à des concessions dans un système imparfait peut avoir de la valeur pour faire des progrès et construire le mouvement, la dynamique.

Parfois les offres de concession et de négociations, notamment avec les résistant·es indigènes, sont purement et simplement des pièges pour capturer et assassiner les leaders qui viennent discuter. Dans certains pays plus libéraux comme la France les concessions mènent à des mascarades de « consultation » et négociations. Les puissants nous flattent, nous font penser que nous faisons partie du processus. Ainsi nous dirigeons notre énergie dans des procédures gouvernementales chronophages et inoffensives. // Malgré le sans faute au niveau des sept enquêtes (toutes avec avis défavorable voire accablant rappelons le) et des recours juridiques menés par l’association Alsace Nature et des avocat.e.s, le GCO se construit. Tant de temps et d’énergie pour si peu de résultats peut-être parce que tout ce temps et cette énergie ont été concentrés sur ces consultations et négociations tellement légalistes… //

Un mouvement de résistance ne gagne pas en laissant les puissants choisir les termes et les agendas, mais en perturbant le business as usual. Il ne gagne pas en s’asseyant poliment dans un hôtel de ville mais en portant les problèmes dans la rue. Cela ne veut pas dire que le mouvement ne doit jamais participer à des consultations. Mais s’il y a un signe que le gouvernement est prêt à faire des concessions, les manifestations et dérangements doivent augmenter. // Déranger, ce n’est pas manifester gentiment…

Le plus grand danger est quand le pouvoir tente de coopter le langage, les causes et les programmes de la résistance. Par exemple le parti Nazi (National Socialiste) n’avait rien de socialiste et a fait tout son possible pour détruire les syndicats et les droits des travailleur·ses. Toutes les causes peuvent être cooptées avec un peu d’argent et l’aide de libéraux complaisants. La cooptation a été la technique la plus utilisée récemment contre les mouvements écologistes, les rendant inoffensifs grâce au greenwashing. // Cela rappelle fortement toutes ces histoires de « mesures compensatoires » foireuses, de hamsteroducs, d’arbres plantés pour soi-disant compenser l’atrocité de l’autoroute et les beaux panneaux « ce chantier s’engage pour la protection de l’environnement et la biodiversité » ! C’est sans parler des manipulations langagières utilisées par le concessionnaire et les élus… Langue de bois me voilà !//

Les concessions et cooptations sont de loin l’attaque la plus difficile à gérer. Les gouvernements peuvent faire de réelles concessions, et beaucoup de personnes seront tentées d’accepter et d’arrêter de se battre. Pour contrer cette arme cynique, encore une fois les résistant·es doivent maintenir la solidarité. Quand c’est possible, les groupes doivent éviter d’accepter les concessions ou de négocier sans consulter les allié·es. Tant que tout le monde est solidaire, c’est difficile pour le pouvoir de faire quoi que ce soit. Mais si certain·es abandonnent, la solidarité se désintègre rapidement. C’est pourquoi le but, l’objectif ultime du mouvement doit être bien défini. Pourquoi luttons-nous au final ? Les groupes et mouvements doivent discuter et comprendre ce que signifie une victoire. // Lorsque les agriculteurices de la FNSEA ont décidé de négocier avec Vinci l’achat de leurs terres, la lutte est devenue franchement plus compliquée car le GCO impacte surtout des terres agricoles… Manquait plus que de raser les deux forêts et c’était feu vert ! Dès le départ, il est important de définir ce que veut dire pour chacun.e lutter. Dans ce cas, la question aurait été pour les agriculteurices : « ne pas se faire déposséder de ses terres quoiqu’il arrive ? Ou bien ne pas perdre trop d’argent dans l’histoire ? »

Comme nous l’avons vu dans ce chapitre, la plupart des techniques de répression consiste à séparer les combattant·es ou activistes sur le front du reste de la base qui les soutient. Quand cela arrive, les activistes vont manquer de ressources pour continuer la lutte. Pour gagner, nous devons surmonter la répression et créer une puissante base de soutien pour rendre le mouvement auto-suffisant. C’est de ça dont nous parlerons la prochaine fois. // Une fois les habitant.e.s de la forêt de Kolbsheim évacué.e.s, nous avions beaucoup moins de soutien, la répression ayant bien fait son travail de sape du moral et d’inoculation d’une pensée défaitiste…

Dans le quatrième et dernier épisode, nous parlerons de Logistique, de Collecte de Fonds, d’Actions, de Tactiques, de Stratégies et de Campagne, encore un programme ambitieux et passionnant.

A bientôt!

Des zadiens

One Reply to “Que pense-t-on de la lutte contre le GCO ? [3/4] – 2ème partie « COMMUNICATIONS, RENSEIGNEMENTS, CONTRE-ESPIONNAGE, REPRESSION »”

  1. Bravo pour vos actions,même si le résultat n’est pas probant. Dans la situation environnementale actuelle toute nouvelle construction d’autoroute devrait être interdite. Rappelons que la pollution de l’air est responsable de 47 à 60000 décès en France et le transport de marchandises par camion pollue environ 100 fois plus que le train. Cela n’empêche pas la suppression des trains Rungis-Perpignan et leur remplacement par 25000 camions par an!

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