Jusqu’où aller pour défendre ses convictions quand l’Etat blesse, mutile et tue sans devoir rendre des compte ? Qu’ils ne comptent pas sur nous pour déposer nos carottes, choux et courgettes.
Rémi Fraisse assassiné une deuxième fois :
– NI OUBLIE, NI PARDON ! –
La justice prononce un non lieu à l’encontre du gendarme qui a assassiné Rémi. Aujourd’hui, manifester, c’est s’exposer à être blessé, mutilé, voir tué par les armes de la police…
Le 25 octobre 2014 : un gendarme tue Rémi, âgé de 21 ans, à Sivens. Le 8 janvier 2018 : la justice prononce un « non lieu », après avoir mis des années à enterrer l’affaire.
Le message est clair : aujourd’hui, manifester, c’est s’exposer à être blessé, mutilé, voire tué par les armes de la police. Dans l’impunité la plus totale. C’est une carte blanche donnée aux futures répressions.
Le timing de ce « non lieu » est parfaitement choisi dans l’agenda du pouvoir. Juste après une surenchère médiatique délirante autour de l’agression de deux policiers, et alors que le gouvernement menace la ZAD d’une expulsion militaire.
Source : Mediapart « Les juges délivrent un non-lieu: l’affaire Rémi Fraisse est enterrée »