« ou comment la fondation INSA lobotomise les futurs ingénieurs
avec le Monsanto du béton… »
Jeudi 21 mars, la fondation INSA et Vinci organisaient le « Vinci camp 2019 » à l’INSA Strasbourg… – "Ouvert à l’ensemble de la communauté étudiante, cet événement est l’occasion de connaitre le groupe VINCI autrement. Plusieurs dizaines de collaborateurs de VINCI seront mobilisés pour partager leurs passions et débattre sur les grands enjeux qui les animent : croissance verte, innovation, engagement citoyen, diversité, … " – pouvait-on lire sur la présentation de l’événement. Xavier Huillard, PDG de Vinci, était même annoncé !
Autant dire que l’occasion était trop belle pour aller chatouiller Vinci là où ça dérange…
Combattre Vinci et son monde prend tout son sens. Nous ne pouvons pas laisser l’entreprise se vendre comme si elle était une société vertueuse. Elle joue la carte du greenwashing, parle de croissance verte, là où en réalité elle détruit des écosystèmes, massacre des forêts, contribue à l’artificialisation des terres et la disparition des zones humides, en usant de méthodes quasi mafieuse grâce aussi à la complaisance d’élus déconnectés des réalités face aux enjeux climatiques qui nous préoccupent. L’exemple du projet du GCO est là pour le prouver. Les collaborateurs de Vinci, cadres de l’entreprise, présents à ce « Vinci camp », ne feront pas la publicité du mépris qu’ils usent à se croire au-dessus des citoyens et défenseurs de la nature, lorsqu’ils sont confrontés à une opposition légitime. Les anti-GCO, opposants historiques pour certains, savent ce qu’il en est.
Ce jeudi matin, militant.es et zadistes étaient rassemblés devant l’INSA, boulevard de la Victoire, à Strasbourg, pour sensibiliser les étudiants à ne pas se laisser tromper par les propos de Vinci. De rétablir une certaine vérité sur ce qu’est l’entreprise. Le Monsanto du béton, un cancer pour notre environnement, lorsque l’on connaît la réalité climatique de notre planète.
Le PDG de Vinci, initialement annoncé, n’est finalement pas venu. Le monsieur a-t-il pris peur d’être confronté à la réalité de son entreprise ? … Là, où il y a quelques jours, il pleurait dans une tribune à ne pas comprendre le « Vinci bashing » que subit sa société, notamment sur la probable acquisition-cadeau de ADP. Lire notre article ici. Finalement, la peur de notre présence est pour nous comme une petite victoire…
Pacifiquement, armés de banderoles, à distribuer nos tracts, nous avons communiqué, fait entendre notre voix. Car même si les travaux ont commencé, ils n’auront pas notre résignation. Nous ne lâchons rien ! Sur la route de Vinci, nous avons été, nous le sommes et nous le seront, pour que demain, un autre monde soit possible…
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